Les huit expressions à éviter pour cesser de dévaloriser notre image professionnelle
Le week-end, on en profite pour se développer ! Son mental, sa vitalité, sa confiance…
Dans un de mes précédents posts, j’écrivais que pour améliorer son rapport aux autres -dans la vie pro et perso -, il faut améliorer son rapport à soi-même. A commencer par la confiance en soi.
Bref, il faut pratiquer le développement personnel. Incontournable pour son management et son leadership, d’ailleurs.
Il existe de très nombreuses façons de le faire, de très nombreux livres, séminaires, coachs, etc.
Parmi ce que j’ai appris, une des clés est de rester vigilant vis-à-vis de ce que l’on dit de soi. A soi-même d’abord (On évite les « Ah, quel c… ! Etc.), mais aussi aux autres. Faute de quoi, votre inconscient va finir par croire ce que vous dites, l’ancrer davantage en vous et nourrir vos croyances limitatives.
Et ça, vous ne le voulez pas ! N’est-ce pas ?
Et justement, cet article de Lucile Quillet l’illustre très bien. Et résonne avec un de mes précédents posts (« 5 astuces pour booster la confiance en soi de vos collaborateurs »).
Je reproduis ici ces huit expressions et vous invite à lire l’article in extenso. Car à chaque fois l’autrice nous indique ce que les autres perçoivent négativement et comment le remplacer de façon valorisante…
1/ « Je ne te prendrai que deux minutes »
Ce que les autres entendent : « Pardon, je ronge de ton temps si précieux, c’est ma faute, je suis un boulet, mais je n’ai pas le choix, sois clément(e). »
Remarque : sur le plan de la gestion du temps efficace, je ne suis pas du tout d’accord avec la journaliste. Non, se déranger tout le temps n’EST PAS une (bonne) façon de travailler de façon collective. NON. Les interruptions permanentes TUENT votre productivité. Et les résultats de votre boite. Donc vos bonus.
2/ « Je serais plus que ravie de pouvoir échanger avec vous »
Ce que les autres entendent : « Ce serait vraiment super sympa de votre part de m’accorder un peu de temps, je suis toute disponible pour me caler dans le moindre interstice de votre emploi du temps. »
3/ « Pardon »
Ce que les autres entendent : « Pardon, absous-moi de mes fautes, ô grand maître, sans quoi j’errerai et brûlerai dans les abysses en attendant ta clémence… » Non, vraiment, « pardon », c’est beaucoup trop fort.
4/ « Cette expérience m’a permis… » ou sa variante « J’ai pu apprendre… »
Ce que les autres entendent : « J’ai été nourrie par des éléments extérieurs à ma volonté, mon parcours m’a fait, je n’ai pas fait mon parcours. »
5/ « J’ai eu de la chance… »
Ce que les autres entendent : « Je dois ce que j’ai, ce que je suis au hasard, je ne suis pas méritant, je n’ai pas réseauté, ni travaillé, ni tenu bon pour en arriver là : c’est arrivé tout cuit. »
>> J’ai su créer et saisir les opportunités, ça oui !
6/ « C’était surtout un travail d’équipe »
Ce que les autres entendent : « Je n’y suis pas pour grand-chose, vous m’honorez trop, arrêtez de me regarder et de parler de moi, les autres méritent plus. »
7/ « J’ai fait une petite présentation » ou sa variante « J’ai fait un petit point »
Ce que les autres entendent : « J’ai fait ça, mais ça ne vaut pas grand-chose, ne croyez pas que c’est incroyable ou parfait, ça aurait même pu être mieux. »
Remarque : j’ai eu la chance, au début de ma carrière, d’assister à un séminaire de développement managérial de Jacques Laub qui coachait à cette époque les dirigeants du club de football du Milan AC au moment où il remportait coupe d’Europe sur coupe d’Europe. Et si j’ai retenu UNE chose de ce séminaire : ne jamais utiliser l’adjectif « petit » pour quoi que ce soit. Pas de « Une petite minute, une petite signature, etc. ». Vous n’êtes pas « petit », vos demandes non plus !
8/ « Merci, mais ce n’était pas grand-chose »
Ce que les autres entendent : « Merci, mais vous avez tort et vous vous trompez, arrêtez de me complimenter. »
Autre variante que celle de l’auteur : « Avec plaisir de contribuer à… »
Et vous, comment cultivez-vous votre valeur et votre leadership ? ❓
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