Le lien entre lacunes de français et productivité de l’entreprise : un phénomène de plus révélé par le contexte du Coronavirus et du télétravail
Certes ce premier chiffre n’est pas nouveau : « Les employeurs sont plus de 80% à écarter une candidature dont le CV et la lettre de motivation comportent des fautes notamment », rapportait récemment Philippe Duport dans sa mise en lumière d’un sondage Ipsos pour le Projet Voltaire.
Autre information de ce sondage, 75 % des recruteurs se disent rassurés par l’obtention du certificat du Projet Voltaire. Je les comprends. Voilà bien 6 ans que je le demande dans mes offres de stages, après avoir été confronté, chez AESTIGIA, à ce fléau qui vous oblige à passer votre temps de manager avec un stylo rouge à la main !
Mais en creusant les résultats de ce sondage, d’autres informations plus intéressantes émergent, comme le rapportait Manon Aublanc dans 20Minutes. 76 % des employeurs « se trouvent confrontés quotidiennement aux lacunes en orthographe et en expression de leurs équipes », ce qui se remarque d’autant plus dorénavant qu’avec l’instauration massive du télétravail, les salariés ont délaissé les échanges face-à-face pour communiquer quasiment exclusivement par e-mails ou messagerie instantanée plutôt qu’à l’oral.
Or les conséquences se révèlent de deux ordres :
1/ Une diminution de la productivité des entreprises car les lacunes de français et l’abus des abréviations et autres acronymes engendrent des risques d’incompréhension, de malentendu ou d’erreurs qui nécessitent une augmentation des échanges de messages pour se faire comprendre.
2/ Une crédibilité des collaborateurs et de l’organisation remise en cause, avec des conséquences en termes de réputation et même de performance financière des entreprises.
Et la journaliste de citer l’exemple de Marie Planchon avec « la boîte de conserve cabossée au supermarché. Entre celle-ci et une boîte en bon état, qui contiennent le même produit, le consommateur prendra toujours celle en bon état ».
Bref, les résultats de 40 ans de renoncements de l’Education nationale qui impactent maintenant la gestion du temps et la réputation des entreprises…
Peut-être est-ce, d’ailleurs, une raison cachée pour laquelle BFM indiquait récemment que « les jeunes franciliens sont moins demandeurs de télétravail que leurs aînés » ? 😉.
Si le sujet de la gestion du temps vous intéresse, vous pouvez en savoir davantage ici.
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