Raison d’être et RSE

Raison d’être et RSE

J’ai publié, il y a quelques jours, un post Linkedin intitulé « D’une corde de montagne à ma raison d’être [2/2] ».

Je voulais revenir sur l’importance croissante (et ce n’est que le début) de la raison d’être pour les entreprises.

Et revenir également sur un précédent post LinkedIn publié pour partager l’origine et l’histoire de ma propre raison d’être.

Pourquoi ce partage ? Parce que trouver sa raison d’être est indissociable à une vie personnelle et professionnelle épanouie.

Et pour une entreprise, elle est toujours plus indispensable à mesure qu’augmente la demande d’authenticité.

En tant que dirigeant, la raison d’être de votre entreprise sera fortement liée à vôtre raison d’être personnelle.

Or la plupart des entreprises et des personnes n’ont pas de « vraie » raison d’être. Elles ont alors les plus grandes difficultés à connaître le succès.

Alors, votre entreprise a-t-elle une « vraie » raison d’être ?

Pour le savoir, il suffit souvent de se poser ces trois questions :

• si votre entreprise disparaissait, qui la regretterait vraiment (à part vous …) ?
• à quels clients manquerait-elle le plus et pourquoi ?
• combien de temps faudrait-il pour qu’un concurrent comble le vide qu’elle laisserait ?

Si les réponses sont « personne », « aucun » et « très peu de temps », l’entreprise n’a pas de raison d’être. Il est alors temps d’en formuler une … et (surtout) de la concrétiser !

Comme je l’écrivais plus haut, la raison d’être, selon moi, revêt une importance qui va devenir de plus en plus croissante en raison de l’évolution sociétale. Dont l’évolution normative liée à l’environnement, avec le domaine de la RSE.

Pourquoi ce lien Raison d’être et RSE

Et, à ce sujet, le Professeur Stéphane Trébucq, partenaire d’AESTIGIA, l’illustre parfaitement dans son article publié en 2022 « Vers un modèle des coûts cachés intégrant les problématiques écologiques : études de cas et nouvelles perspectives ».

Il revient sur l’évolution de l’environnement économique et informationnel des entreprises. Et la progression du nombre de normes et de référentiels dédiés aux problématiques environnementales et écologiques. A commencer par la GRI (Global Reporting Initiative) depuis 1997.

Vous pourrez bénéficier de sa synthèse historique en lisant son article. D’ici là, je partage avec vous un focus sur un référentiel de publication, dit de reporting intégré par l’IIRC (International Integrated Reporting Council) qui date de… 2013 !

« Pour la première fois, une norme de reporting d’entreprise propose une série de définitions claires ayant trait à un ensemble de capitaux immatériels, au nombre desquels figure le capital naturel. »

Or l’IIRC propose justement un schéma de création de valeur qui mentionne et relie la Raison d’être, la mission, la vision de l’entreprise à son capital naturel.

« Le référentiel IIRC a également pour intérêt de reposer implicitement sur la théorie des systèmes, en recommandant la mise en oeuvre du principe de connectivité. Ce dernier incite à réfléchir aux interactions entre les différents capitaux immatériels, mais également avec les autres composantes du schéma de création de valeur, telles que le business model, les risques et les opportunités, la stratégie, ou encore la gouvernance. »

Raccourci un peu facile pour le thème de ce post ?

Je ne crois pas. Je pense que l’authenticité et la sincérité vont devenir indispensables, tant à l’approfondissement de la raison d’être d’une entreprise qu’à la refonte de sa politique RSE avec l’arrivée de la directive CSRD.

Et VOUS ? Oui, VOUS.

Quelle est votre raison d’être ?

Quel a été son déclencheur ou son révélateur ?

Comment évaluez-vous les avantages de l’avoir découverte ? (Pour vous et/ou votre entreprise)

Et quels liens voyez-vous entre les deux notions ?

Si vous souhaitez lire l’article de Stéphane Trébucq, contactez-nous via le formulaire du site web.

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