Une réduction des coûts qui vous rend plus fort (8/8)
Les 12 clés pour concilier réduction des coûts et croissance de la rentabilité à moyen et long terme et éviter les erreurs (quasi) mortelles
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Réinventez votre approche de la réduction des coûts
Je vous propose une série de plusieurs posts pour concilier réduction des coûts et amélioration de la rentabilité des entreprises !
L’Innovation au Cœur de la Réduction des Coûts
Rappel des épisodes précédents
D’après une étude portant sur 1500 entreprises, seules 38 % ont su concilier réduction des coûts ET amélioration des résultats financiers 🌟🚀
Vous voulez faire comme elles et utiliser ces 12 clés qui se décomposent en 5 étapes et 7 recommandations à suivre.
Dans les sept précédents posts, nous avons vu les cinq étapes préalables à mettre en place :
- Lier les coûts à leurs conséquences
- Simplifier radicalement
- Repenser les chaînes de valeur de votre entreprise : les automatiser pour les accélérer
- Revoir la répartition du travail entre votre entreprise et ses partenaires
- Construire un système de gestion durable et axé sur les coûts.
Comment mettre en œuvre ?
Les auteurs de l’article source émettent sept recommandations.
Reco #6 : tirer parti de sa culture
Comme nous l’avons vu dans le post N°6, les auteurs reviennent sur l’importance de la culture d’entreprise. Rappelez-vous : elle est soit informelle (la nature a horreur du vide) soit formelle. Et dans ce second cas, c’est vous, en tant que dirigeant, qui devez la définir et l’orienter.
« Un changement s’inscrit dans la durée quand la culture de l’entreprise favorise la transformation, au lieu de l’entraver. »
Les auteurs nous livrent ensuite un secret qu’ils illustrent avec trois comportements qu’une multinationale agroalimentaire demande à ses collaborateurs d’adopter quand ils constatent un gaspillage (Un dysfonctionnement qui génère des coûts cachés !). Vous pourrez découvrir ces trois comportements dans la version intégrale de l’article que je mets à votre disposition plus bas.
« Le secret consiste à se concentrer sur quelques comportements clés déjà adoptés par certains et qui, adoptés par tous, engendreraient des progrès tangibles. Changer les comportements est difficile, et vouloir en changer un grand nombre à la fois est impossible. En revanche, concentrer l’attention de tous sur quelques attitudes nouvelles facilite l’évolution des mentalités. »
Reco #7 : mettre en place des mécanismes permettant de se concentrer en permanence sur les coûts
Dans cette dernière recommandation, les auteurs passent du paradigme Orange au paradigme Opale dont parle Frédéric Laloux (Voir mon précédent post). Ils prônent les immenses vertus de la responsabilisation et de la confiance, deux des trois meilleurs moteurs de la motivation intrinsèque d’un être humain. Et donc du réengagement de vos collaborateurs, comme le souligne Daniel Pink dans « La vérité sur ce qui nous motive ».
Oui, c’est la seule solution qui fonctionne durablement. Et, oui, elle va interpeller votre ego.
« Tant de choses bénéfiques se produisent lorsque l’on sort de notre zone de confort. La croissance et le confort ne coexistent pas » – Ginni Rometty, ex P-DG d’IBM.
« Réallouer les ressources vers les capacités stratégiques et les activités en pleine croissance est une nécessité constante. Votre système financier doit rendre transparents les « bons » coûts – ceux qui permettent de financer les capacités différenciantes – et les « mauvais », nécessaires pour que l’entreprise paie ses factures et continue à tourner. Donnez à ceux qui gèrent des budgets des informations détaillées sur les facteurs de coûts et aidez-les à mieux comprendre les conséquences économiques de chaque décision. […] »
Il y a plusieurs années, un ami qui dirige une entreprise dans le secteur de la pharmacie, en Auvergne, m’avait raconté cette histoire qui l’illustre très bien : « Nous avions une machine-outil qui tombait toujours en panne et qui occasionnait donc des coûts cachés d’interruption de production. J’entendais dire que les collaborateurs les plus virulents affirmaient que « le patron n’a qu’à racheter une nouvelle machine ! ». Je suis allé à l’usine et j’ai organisé une réunion avec tous les employés. J’ai pris le temps de leur donner toutes les informations, de façon transparente. « Oui, nous pouvons racheter une nouvelle machine. Et c’est vous qui allez prendre la décision ! Voilà : elle couterait 2 millions d’euros à notre entreprise. Voilà quelle serait la durée d’amortissement. Voilà nos capacités d’investissement cette année et l’an prochain. Et voilà les conséquences sur d’autres investissements nécessaires. Donc que décidez-vous ? »
« Leur réaction a été unanime. Ils ont tous réagit en « bons pères de famille ». « Attendez patron. Ne vous inquiétez pas, on va trouver une solution. »
Mon ami a conclu en me disant : « La machine n’est plus jamais retombée en panne ».
Pour revenir à l’article -et conclure cette série de posts-, les auteurs soulignent également que « En plus de leurs objectifs financiers traditionnels, les responsables de business units devraient être tenus responsables des efforts de transformation de certains postes de coûts (frais généraux, transports, dépenses indirectes, coût des marchandises vendues) […] »
« Le contexte économique actuel met la gestion des coûts au cœur des discussions des conseils d’administration et des équipes de direction. Ces derniers ont le choix entre réduire les dépenses de manière traditionnelle, au risque d’affaiblir leur entreprise, ou s’atteler à la lourde tâche de repenser les fondements même de leur activité en identifiant les objectifs audacieux qui permettront à l’entreprise de se différencier, en simplifiant tous les aspects de ses opérations, en automatisant pour économiser, […] et en intégrant la maîtrise des coûts à tout ce qu’ils font. »
Si en plus, vous vous occupez des coûts cachés, vous pourrez assez facilement améliorer durablement la rentabilité de votre entreprise de 5 000 euros (moyenne minimale) par collaborateur et par an.
A vous de faire la multiplication et de réfléchir à quoi vous affecterez ces marges supplémentaires !
Comme promis au début de cette série de posts, vous pouvez télécharger l’intégralité de l’article ici. Et le lire en mettant tous mes commentaires en perspective !
Et VOUS ? Quel type de budget et de gestion des coûts mettez-vous en place dans votre entreprise pour accélérer sa croissance durable, itérative et partagée ?
Comment pouvez-vous identifier puis diminuer avec certitude les coûts les plus pertinents dans votre entreprise pour les convertir en rentabilité supplémentaire ?
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