D’une corde de montagne à ma raison d’être… [1/2]

D’une corde de montagne à ma raison d’être [1/2]

Il m’a fallu un nouveau cataclysme personnel, du temps et beaucoup de travail sur moi pour m’en souvenir et commencer à retrouver du sens…

C’était en février. J’étais un jeune ado en vacances en famille à La Clusaz. Mon frère et moi commencions à peine à skier seuls.
Nous aimions bien descendre la combe de Borderan, pour ceux qui connaissent.

Pour y accéder, il fallait déchausser et marcher plusieurs mètres sur une corniche coincée entre le flanc de montagne et le vide. Il y avait une corde pour empêcher d’y basculer. Et rassurer les skieurs.

Ce jour-là, on monte au sommet de l’Aiguille. Puis on arrive devant ce passage. Mais il y avait un attroupement de skieurs qui n’avançaient pas. Effrayés par le challenge : la corde ne courrait plus sur toute la longueur nécessaire… Les skieurs restaient là bloqués devant le début de la corniche. Mon frère et moi aussi, à l’âge de 12 ou 13 ans…

Et puis soudain deux jeunes hommes ont traversé le groupe et pris l’initiative nécessaire. Ils sont allés jusqu’à la corde. Et ils l’ont dédoublée pour récupérer toute la longueur nécessaire à la sécurisation du passage. Et ils l’ont réinstallée.

Je les ai regardé avec admiration et envie. Ils prenaient l’initiative de résoudre la situation, en avançant sans la protection de la corde. Pour permettre à tous les autres skieurs de pouvoir rejoindre en sécurité l’endroit où chausser ses skis. Et libérer le passage. ⛷

✨ Je me suis dit « Voilà l’adulte que je veux devenir plus tard. Quelqu’un de courageux qui prend des initiatives, même dangereuses, pour aider les autres. Qui surmonte sa peur. ».

Aujourd’hui je mets d’autres mots sur ce souvenir. 𝗜𝗹𝘀 𝗼𝗻𝘁 𝗮𝗴𝗶 𝗲𝘁 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗶𝗯𝘂𝗲́ 𝗮̀ 𝗹’𝗶𝗻𝘁𝗲́𝗿𝗲̂𝘁 𝗴𝗲́𝗻𝗲́𝗿𝗮𝗹.

𝗣𝗼𝘂𝗿𝗾𝘂𝗼𝗶 𝗷’𝗲𝗻 𝗽𝗮𝗿𝗹𝗲 𝗮𝘂𝗷𝗼𝘂𝗿𝗱’𝗵𝘂𝗶 ?

Parce que j’ai vécu beaucoup plus de bas que de hauts professionnels et personnels depuis plus de quinze ans. Et que j’ai eu besoin, ces derniers mois, après une rupture très douloureuse, de retrouver du sens. De travailler sur ma raison d’être et mes valeurs pour aller de l’avant.

Ce qui a fait remonter ce souvenir en moi. Et m’a rappelé que ma raison d’être est de contribuer à l’intérêt général.

Et je le fais en aidant, avec les membres de mon équipe, des entreprises à améliorer leur potentiel.

Pour découvrir ma raison d’être professionnelle, allez sur la page d’accueil d’AESTIGIA et 𝗱𝗶𝘁𝗲𝘀-𝗺𝗼𝗶 𝗰𝗲 𝗾𝘂𝗲 𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗲𝗻 𝗽𝗲𝗻𝘀𝗲𝘇 😊 🙏

𝗘𝘁 𝘃𝗼𝘂𝘀, 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 𝘁𝗿𝗼𝘂𝘃𝗲𝘇-𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗼𝘂 𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗿𝗲𝗰𝗼𝗻𝗻𝗲𝗰𝘁𝗲𝘇-𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗮̀ 𝘃𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗿𝗮𝗶𝘀𝗼𝗻 𝗱’𝗲̂𝘁𝗿𝗲 ? ❓

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